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L'immobilier par commune : GANSHOREN

Rédigé par Jean-François Thibaut | 4/04/25 13:35

Occupant le versant sud de la vallée du Molenbeek, la petite commune de Ganshoren apparaît aussi résidentielle que verte.

Jouxtant le Brabant flamand à l’ouest de la Capitale, la 3e plus petite commune de Bruxelles (après Saint-Josse-ten-Noode et Koekelberg) était essentiellement rurale jusqu’à la fin du 19e siècle. Le grand tournant dans son histoire date du règne de Léopold II, lors de la mise en oeuvre de l’urbanisation du plateau de Koekelberg. 
Suivront l’aménagement de l’avenue Charles-Quint dans les années 1930 et l’ouverture des grandes voiries dans les années 1950, transformant définitivement Ganshoren en commune urbaine intégrant l’agglomération bruxelloise en 1954.

De nombreuses zones vertes

La commune dispose d’un nombre important de zones vertes, même si ces espaces ne sont pas de grande taille. Quelque 16 % du territoire sont constitués d’espaces verts accessibles au public, dont les parcs du Sippelberg et du Mennegat. Au nord-ouest se trouvent les marais de Ganshoren, une vaste zone humide classée zone Natura 2000. Au centre se trouvent une zone boisée adossée à l’Athénée Royal, ainsi que le parc du Château de Rivieren (malheureusement pas accessible au public). Et la promenade verte de Bruxelles Environnement y passe depuis la peupleraie Nestor Martin, longeant la rue au bois à l’orée du marais avant de rejoindre la partie jettoise. Autant d’espaces verts auxquels on ne manquera pas d’ajouter tous les îlots intérieurs et les jardins privés existants.

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Deux zones et six quartiers

Le développement de Ganshoren s’est réalisé essentiellement à partir de trois axes routiers : l’avenue Charles-Quint au sud, l’avenue de l’Exposition Universelle à l’est et l’avenue Van Overbeke qui traverse la commune du sud au nord, de la Basilique de Koekelberg au marais. 
Ganshoren compte six quartiers, dont deux seulement sont entièrement circonscrits dans les limites de la commune, à savoir Ganshoren-Centre et Villas de Ganshoren. Les autres sont à cheval sur plusieurs communes : le quartier Basilique (avec Koekelberg et Jette), les quartiers Jette-Centre et Bois du Laerbeek-Poelbos (avec Jette), ainsi que le quartier Parc Elisabeth (avec Koekelberg). Ces deux derniers quartiers ne sont pas habités et se composent d’espaces verts ou d’infrastructures sportives.
Globalement, deux zones principales peuvent être distinguées. D’une part, le sud et l’est qui correspondent aux quartiers densément peuplés qui bordent Koekelberg et Berchem-Sainte-Agathe. C’est là que résident la majorité des habitants. De l’autre, le nord et le nord-ouest qui présentent plus d’espaces ouverts. 

 

Un bâti relativement récent

Le fait qu’une commune soit située en deuxième couronne de la Capitale est généralement synonyme d’une urbanisation relativement récente. C’est le cas de Ganshoren où cette urbanisation a débuté après la Première Guerre mondiale pour s’intensifier après la Seconde. Seuls 13 % des bâtiments résidentiels ont été construits avant la Première Guerre mondiale, contre 36% pour l’ensemble de la Région. Les bâtiments datant de l’entre-deux-guerres sont autant représentés dans la commune que dans la Région bruxelloise, mais 38 % des bâtiments ganshorenois datent de la période 1946-1961, soit deux fois plus que pour toute la Région. Au total, près de la moitié de son parc immobilier date d’après 1960. Parmi les 3 271 bâtiments résidentiels recensés en 2021 (pour un total de 12 066 logements), 58 % sont des maisons 2 façades, 9 % des maisons 3 façades et moins d’1 % des maisons 4 façades. Les immeubles à appartements représentent quant à eux 33%.

Le centre au sud

C’est le tracé de l’avenue Charles Quint (ouverte en 1925) qui a structuré le développement urbanistique de Ganshoren, et celle-ci concentre encore aujourd’hui une part importante de la population. Le paysage architectural y est dominé par des habitations unifamiliales (souvent des bel-étage) et de petits immeubles de rapport. La partie centrale de la commune est occupée par de plus grands immeubles à appartements situés le long des avenues Van Overbeke, des Neuf Provinces, Jean-Sébastien Bach et Marie de Hongrie, et dont une partie sont des logements sociaux.
La zone verte située au nord du chemin de fer (quartier Bois du Laerbeek-Poelbos) n’est pas habitée. On y trouve notamment le nouveau cimetière et un certain nombre d’infrastructures sportives. Une partie de cette zone est également affectée à une zone industrielle. 

Les prix moyens de l’immobilier à Ganshoren

Sur l’ensemble de la commune, le prix moyen d’un appartement s’élève actuellement à 2737 euros/m². Ce prix varie de 2285 à 3341 euros selon la zone, l’état du bien et ses prestations. Les maisons ont pour leur part un prix moyen légèrement inférieur, soit 2673 euros/m², variant de 2095 à 3378 euros. Avec un prix moyen de 2722 euros tous types de biens confondus, le coût de l’immobilier à Ganshoren apparaît identique à celui de Jette et très légèrement plus cher qu’à Koekelberg et Berchem-Sainte-Agathe.


Des équipements sportifs gratuits

Bien que petite, la commune comprend pas moins de 6 écoles prégardiennes et maternelles, 5 écoles primaires (dont 2 primaires spéciales) et 3 écoles secondaires. La commune dispose par ailleurs d’un centre culturel francophone (La Villa) et d’un centre culturel néerlandophone (De Zeyp), d’une clinique (clinique de la Basilique), d’un complexe sportif (Hall des Sports R. Beauthier) et d’une piscine. Toujours côté sport, parmi les 3 terrains de football que possède la commune, l’un est mis gratuitement à disposition des habitants. La commune met aussi gratuitement à disposition 3 terrains extérieurs de basket, 3 terrains de pétanque, 3 espaces fitness extérieurs ainsi qu’un terrain multisports extérieur. La commune dispose par ailleurs de 4 terrains de tennis, à côté du Royal Charles-Quint Tennis Club. 


Des pôles commerciaux à la frontière

Ganshoren étant une commune à prédominance résidentielle, les commerces sont essentiellement répartis le long de l’avenue Charles-Quint, Duc Jean, aux abords de la place Guido Gezelle et aussi devant le parvis de l’église Sainte-Cécile. Notons par ailleurs le petit noyau commercial au niveau de la place Fabiola à l’entrée de la piscine communale, ainsi que sur la place Paola. Il faut se rendre à la frontière de la commune pour trouver d’importants pôles commerciaux, tels celui du Miroir à Jette, et de Basilix situé à Berchem-Sainte-Agathe.

Moins pollué qu'ailleurs

Importante porte d’entrée en Région Bruxelloise via l’Avenue Charles-Quint et le ring tout proche, la commune de Ganshoren connaît un trafic automobile important, et une partie non négligeable du trafic de transit affecte inévitablement les quartiers résidentiels. Malgré ce fait, les niveaux de pollution sonore ou atmosphérique y sont en réalité moindres que dans de nombreux autres quartiers bruxellois.
Du côté des transports publics, Ganshoren ne bénéficie pas d’une infrastructure lourde. Il n’y a ni gare SNCB, ni métro. La commune est essentiellement desservie par la STIB avec deux lignes de tram (19 et 9), cinq lignes de bus (87, 84, 14, 13 et 20) et quelques lignes du réseau De Lijn.
Côté mobilité douce, des services tels Cambio et Villo sont bien présents, surtout au sud-est de la commune. Et de nombreux sentiers existent sur le territoire. Le plus emprunté est probablement la berme centrale de l’avenue Van Overbeke, transformée en sentier pédestre.

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