Très diverse à la fois sur les plans culturel, urbanistique et économique, Ixelles est connue pour ses quartiers branchés, son importante offre culturelle, son bâti historique, sa population très hétérogène et la forte présence estudiantine. Petit tour d’horizon.
Tel qu’il se présente aujourd’hui, le territoire de la commune d’Ixelles résulte de la réunion de trois entités : Ixelles-sous-Bruxelles (ou Ixelles-haut) aux abords de la Porte de Namur ; le hameau d’Ixelles-le-Châtelain (Ixelles-bas) aux abords des étangs du Maelbeek et de l’abbaye de La Cambre, et le hameau d’Ixelles-le-Vicomte à Boondael. Ce territoire de 6,4 km² s’est néanmoins vu divisé en deux parties par l’avenue Louise et le Bois de la Cambre, annexés en 1864 par la Ville de Bruxelles. Ixelles est ainsi la seule commune bruxelloise à ne pas être d’un seul tenant. Sa plus grande partie s’étend de la Porte de Namur à Boondael. La seconde, de forme triangulaire, est comprise entre l’avenue Louise, la chaussée de Charleroi, l’avenue Brugmann et la rue Vanderkindere (Uccle).
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L’urbanisation d’Ixelles a débuté dès le début du XIXe siècle, à hauteur de l’ancienne Porte de Namur. Elle s’est poursuivie après l’indépendance du pays pour atteindre et absorber, vers 1850, le quartier de la place communale (place Fernand Cocq). Vers 1870, c’est la physionomie de l’ancien village d’Ixelles qui a radicalement changé avec l’aménagement de l’actuelle place Flagey et des étangs.
L’urbanisation du hameau de Boondael a pour sa part débuté à la fin des années 1930, après le percement de l’avenue Franklin Roosevelt. A partir de 1850, Ixelles a attiré une population bourgeoise, séduite par la proximité des espaces verts et aérés du bois de La Cambre et des étangs, mais aussi par la présence de la prestigieuse avenue Louise, dont l’aménagement au début des années 1860 s’est rapidement imposé comme un élément essentiel du processus d’urbanisation : tout le développement ouest lui est postérieur.
L’urbanisation du Haut-Ixelles a donné naissance à un patrimoine architectural très cohérent et encore très présent. On y trouve quantité de maisons, immeubles de rapport et hôtels de maître de styles néoclassique, éclectique et aussi Art nouveau.
A l’ouest de l’avenue Louise, l’urbanisation s’est concentrée sur la création d’un quartier résidentiel sur le site du Berkendael. Son bâti, qui s’inscrit dans les grandes tendances architecturales de l’époque, se compose principalement de maisons bourgeoises, d’hôtels particuliers, d’immeubles de rapport occupant des parcelles d’angle et, plus tard, dès l’entre-deux-guerres, de luxueux immeubles à appartements. Cette architecture a par ailleurs été mise en valeur, avec des rues plantées d’arbres ou dotées de jardinets (avenue Louis Lepoutre, avenue Molière) tandis que les squares ou les places ont été agrémentés de jardins publics.
Le quartier Tenbosch est à son tour émaillé de maisons qui résultent de la popularisation, au début du XXe siècle, du style Art nouveau. La partie du quartier la plus éloignée de l’avenue Louise, entre la rue de l’Aqueduc et la chaussée de Waterloo, s’est construite plus lentement, vers 1900. Les maisons de style néoclassique tardif ou de style éclectique s’y inspirent, dans des proportions plus modestes, des demeures bourgeoises de haut standing.
La chaussée de Waterloo a quant à elle presque été entièrement bâtie en une vingtaine d’années. L’avenue Brugmann a connu une évolution comparable avec ses belles maisons bourgeoises et ses hôtels particuliers d’inspiration classique, de style éclectique ou encore Art nouveau.
Ixelles se caractérise aussi par la juxtaposition de quartiers très différents qui ont chacun leurs particularités.
Avec ses grandes enseignes et ses commerces de luxe, le quartier de la porte de Namur et de la Toison d’or, peut être considéré comme le second centre de Bruxelles. A ses côtés, le quartier dénommé Matongé (en référence à un quartier populaire de Kinshasa) se caractérise par la présence d’une importante communauté originaire de la République démocratique du Congo. Avec désormais une présence affirmée de la communauté asiatique, indienne et pakistanaise, ce quartier est désormais très multiculturel.
Au sud de Matongé, le quartier Saint-Boniface autour de l’église éponyme fait partie des quartiers branchés de la Capitale, à l’instar du quartier Flagey (autour de la place Flagey et englobant le centre culturel Flagey, les étangs d’Ixelles, la cité de l’Aulne, le quartier Malibran et le quartier Gray), et du quartier Châtelain-Bailli-Brugmann, tous richement dotés en bars, restaurants, commerces spécialisés et activités culturelles. Non moins branché est le quartier Fernand Cocq, dont la place éponyme abritant la maison communale a été entièrement réaménagée, tandis que le quartier du Luxembourg autour de la place éponyme profite au nord-est de sa proximité avec le quartier européen.
Au sud, à côté de l’ULB, le quartier du cimetière d’Ixelles (anciennement appelé quartier de la Petite Suisse et communément appelé aujourd’hui Cim d’Ix) est pour sa part le quartier des étudiants. Plus au sud, le quartier Boondael, moins urbain, comprend la gare de Boondael et s’étend jusqu’au Bois de la Cambre et Watermael-Boitsfort. On ne manquera évidemment pas de citer le quartier de la Cambre et les très charmants Jardins de l’abbaye.
Enfin, adossé à Uccle et Saint-Gilles, le quartier résidentiel de Berkendael à l’ouest s’avère bien moins dense que la moyenne communale.
Le prix moyen d’un appartement s’élève à 4229 euros/m². Ce prix varie de 3305 à 5510 euros selon la zone, l’état du bien et ses prestations. Les maisons ont pour leur part un prix moyen légèrement inférieur, à savoir 3975 euros/m², fluctuant de 2940 à 5365 euros selon la zone, l’état du bien et ses prestations. Des zones tels que la place Brugmann et la rue Hymans côté ouest, ou encore l’avenue des Klauwaerts le long des étangs, font partie des tranches les plus élevées, tous segments confondus. Parmi les moins chères, citons la rue Gray et ses environs, ou encore la rue Eugène Cattoir au croisement avec le boulevard Général Jacques, où le prix moyen avoisine les 3500 euros/m².
La part de la population étrangère à Ixelles a désormais atteint les 50%, dont près de 36% sont des ressortissants de l’UE 27. Avec quelque 12 000 âmes représentant un peu plus de 13% de la population, Ixelles est la commune qui compte le plus de Français, devant Uccle et Saint-Gilles. Elle est par ailleurs la commune en Belgique qui comprend le plus de ménages isolés (62%), suivie par Etterbeek et Saint-Gilles.
Autre caractéristique de la commune, la forte présence estudiantine due à plusieurs implantations universitaires. On y trouve l’ULB (Université libre de Bruxelles), localisée sur plusieurs campus (campus de la plaine, campus Solbosch, site Flagey), ainsi que le principal campus de la VUB (Vrije Univeristeit Brussel) situé sur ce même campus de la plaine. Notons par ailleurs l’avènement en 2024 d’un pôle interuniversitaire ULB-VUB dans les anciennes casernes (Usquare). L’université Saint-Louis Bruxelles y est également implantée, avec sa Faculté de traduction et interprétation Marie-Haps à proximité de la place du Luxembourg.
Pour les écoles secondaires, citons l’athénée Charles Janssens, l’Institut René Cartigny, l’Ecole professionnelle Edmond Peeters ainsi que l’Ecole européenne de Bruxelles III. La commune accueille par ailleurs l’Ecole nationale supérieure d’arts visuels de la Cambre (ENSAV), une Ecole des Arts, une académie de musique ainsi que l’Institut Fernand Cocq de promotion sociale.
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