Il est une commune au nord-ouest de Bruxelles où la proportion de logements occupés par leur propriétaire est nettement plus élevée qu’à l’échelle régionale. Un fait qui apparaît très révélateur de son attractivité. Voyons-en les composantes.
Si la commune de Jette dispose de plus d’un atout pour attirer de nouveaux habitants, l’un d’entre eux saute aux yeux dès que l’on regarde le plan de la commune. Jette apparaît en effet comme la plus verte des 19 communes bruxelloises, grâce à la présence de nombreux parcs naturellement fort prisés par la population, et en particulier par les familles. La commune ne relâche donc pas ses efforts quant à l’entretien de ces espaces verts, dont le plus vaste et le plus connu est le Parc régional Roi Baudouin couvrant une superficie de 100 hectares et comprenant le Bois de Dieleghem ainsi que le Bois du Laerbeek, des plans d’eau, des espaces de jeux ainsi qu’une guinguette durant l’été. Ces différents espaces de haut intérêt écologique sont reliés par le Marais de Jette-Ganshoren, formant un corridor vert qui traverse la commune d’Ouest en Est dans sa partie nord, le long du cours d’eau « le Molenbeek ».
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Sur le plan urbanistique et paysager, la commune peut être divisée en deux parties, dont la séparation est physiquement marquée par le chemin de fer (lignes Bruxelles-Gand via Bockstael et Bruxelles-Termonde). La partie sud, la plus ancienne, est bordée par la Basilique de Koekelberg. La partie nord jouxte pour sa part les deux vastes sites multifonctionnels que comprend la commune : le plateau du Heysel et le campus universitaire de la VUB (Vrije Universiteit Brussel) et du centre hospitalier UZ Brussel (Universitair Ziekenhuis).
Le territoire de la commune totalisant 5 km² compte 8 quartiers.
La partie sud englobe les quartiers « Jette-Centre », « Woeste » et « Basilique ». Cette zone a été la première à s’urbaniser suite à l’aménagement du chemin de fer, et ce, progressivement autour du noyau villageois historique formé par l’église Saint-Pierre et la place Reine Astrid, communément appelée place du Miroir. Elle a commencé par voir fleurir des maisons de maître construites dans le style Art déco, ainsi que des maisons ouvrières. Elle a ensuite achevé de s’urbaniser à partir des années 1950, avec la construction d’habitations unifamiliales et de petits immeubles de rapport. Ce sont dans ses quartiers que vit aujourd’hui la plus grande partie de la population, qui se chiffre au total à près de 54 000 habitants, dont un peu plus du quart est de nationalité étrangère, ce qui constitue par ailleurs une proportion bien inférieure à la moyenne régionale.
Jette-Centre reste le centre névralgique de la commune et un centre commercial local important, avec son atmosphère unique, ses commerces, sa place du Miroir désormais piétonne (avec son célèbre marché quotidien et dominical), sa place Cardinal Mercier (avec son marché durable hebdomadaire « Jette Met »), sans oublier sa proximité avec le musée René Magritte et son très actif centre culturel.
Avec ses nombreux espaces verts, la partie nord se compose des quartiers « Heymbosch-AZ Jette », « Bois du Laerbeek-Poelbos », « Parc Baudouin-Dieleghembos » et de parties des quartiers « Heysel » et « Houba ». Cette zone a longtemps conservé son caractère rural. Son urbanisation n’a commencé qu’à partir des années 1950, avec la construction d’habitations plurifamiliales de plusieurs étages. Le tissu urbain y est donc moins dense qu’au sud, dans un environnement calme et vert.
L’ouest a pour sa part été marqué par la construction, au début des années 1990, du nouveau quartier « Les Jardins de Jette », qui a contribué au nouvel élan démographique de la commune. Réputé pour son cadre verdoyant, ce quartier se situe à proximité immédiate du ring, entre l’UZ Brussel et l’avenue de l’Exposition Universelle bordée de hauts immeubles modernistes des années 1960. C’est aussi dans cette zone que se trouve le quartier de la cité Florair comprenant des immeubles de logements sociaux.
Près de la moitié du parc immobilier jettois a été construit après 1960. Un quart a été construit entre 1919 et 1945, et un tiers entre 1970 et 2011. Seuls 12,5 % datent d’avant 1919 (contre 30 % à l’échelle régionale). A cela s’ajoute un grand nombre de nouveaux logements qui ont été construits durant les dernières décennies, parfois dans le cadre de partenariats public-privé, avec le soutien de fonds fédéraux, régionaux et/ou communaux. Aujourd’hui, les besoins en logements restent importants. Face à la grande rareté des terrains encore disponibles, les nouveaux projets sortent de terre en lieu et place notamment d’anciens immeubles de bureaux.
Le prix moyen d’un appartement s’élève à 2761 euros/m². Ce prix varie de 2254 à 3452 euros selon la zone, l’état du bien et ses prestations. Les maisons ont pour leur part un prix moyen légèrement inférieur, à savoir 2568 euros/m², fluctuant de 1980 à 3328 euros selon la zone, l’état du bien et ses prestations.
Ces dernières années, d’importants investissements ont été réalisés par la commune pour assurer à ses habitants un cadre de vie agréable et répondant à leurs besoins. C’est le cas notamment au niveau des espaces publics, avec notamment les réaménagements du quartier de la gare et de la place du Miroir, et des transports en commun. Venue enrichir les services présents à Jette (SNCB, STIB, TEC, De Lijn, Flixbus), la mise en service de la nouvelle ligne de tram 9, qui relie désormais Simonis au plateau du Heysel tout en assurant une correspondance avec les lignes de métro 2 et 6 et plusieurs lignes de bus et de trams, a clairement amélioré la liaison entre les différentes parties de la commune, favorisant ainsi la mobilité douce des habitants.
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